Thumbelina, illustrated by Elisabeth Nyman

 

Par ici en français!

I wanted to share this book with you because it is yet another find I made in the books for sale at my library. I picked it up because as a child I loved the Thumbelina movie (1994): a fairy prince, singing frogs, exuberant costumes and goofy songs. It really had it all. And so, when I saw this Thumbelina book, I thought it was time to read the original version of this H.C. Andersen tale.

This much more sober version of the tale is illustrated by Elisabeth Nyman. After spending some time searching on the internet, I must say that this illustrator is quite mysterious! Maybe Swedish, maybe German, she seems to have illustrated at least one other Andersen tale, but that’s all the information I managed to gather about her. It’s a pity, because this painter has created a very soft and atmospheric world for this book with her paintings full of poetry.

I particularly liked the warm colors that find a place in each of the illustrations. The treatment of light is also very successful. At first glance, one has the impression that the paintings are not very detailed because of their ” impressionist ” effect. However, the majority of the plants are identifiable, the animals are cleverly represented, and the interior scenes are full of small objects of everyday life. I really liked that a more classical painter tackled a children’s book. It seems to me that it offers something a little different, but very rich, to young readers.

On the other hand, I must admit that reading this tale now surprised me a bit. Poor Thumbelina! She seems to be a victim of all events and her only future prospect is to become the wife of a toad, a cockchafer or a mole! The story seems to end abruptly when Thumbelina finally decides to run away with her friend the swallow. She soon meets a fairy prince and marries him, which ends the tale. I have to say that I was a little disappointed! I would have liked a Thumbelina who was a little more willing, adventurous and outspoken. But, since this is the original story, first published in 1835, one can understand its historical and social context.

Despite this, it was a pleasure to discover this version of the tale and this very intriguing illustrator. I really liked her style of painting that takes the reader into a mysterious atmosphere that goes very well with the story. Unfortunately, I couldn’t find much information about this book, but who knows, maybe you’ll stumble upon it during your next visit to your library!

Thumbelina, by Andersen and illustratd by Elisabeth Nyman, 1991, Milan

 

Poucette, illustré par Elisabeth Nyman

(Ce livre est disponible en français! Youpiii!)

Je voulais partager ce livre avec vous car il s’agit d’une autre trouvaille que j’ai faite dans les livres à vendre de ma bibliothèque. Je l’ai adopté parce qu’enfant j’adorais le film de Poucette (1994): un prince fée, des grenouilles qui chantent, des costumes exubérants et des chansons loufoques. Il y avait vraiment tout pour me plaire. Et donc, lorsque j’ai vu ce livre de Poucette, je me suis dis qu’il était temps que je lise la version originale de ce conte de H.C. Andersen.

Cette version beaucoup plus sobre du conte est illustré par Elisabeth Nyman. Après avoir passer quelques moments à chercher sur internet, je dois dire que cette illustratrice est bien mystérieuse! Peut-être suédoise, peut-être allemande, elle semble avoir illustré au moins un autre conte de Andersen, mais c’est là toutes les informations que j’ai réussi à récolter à son sujet. C’est bien dommage, car cette peintre a créé un univers tout en douceur et en atmosphère pour ce livre par ces peintures remplies de poésie.

J’ai particulièrement apprécié les couleurs chaudes qui trouvent une place dans chacune des illustrations. Le traitement de la lumière est également très réussi. À première vue, on pourrait croire que les peintures sont peu détaillées par leur effet “impressionniste”. Cependant, la majorité des plantes sont identifiables, les animaux sont habilement représentés, et les scènes d’intérieurs regorge de petits objets de la vie quotidienne. J’ai beaucoup aimé justement qu’une peintre plus classique s’attaque à un livre pour enfant. Il me semble que cela propose quelque chose d’un peu différent, mais de très riche, aux jeunes lecteurs.

Par contre, je dois avouer que la lecture de ce conte m’a un peu surprise. Pauvre Poucette! Elle semble victime de tous les évènements et sa seule perspective d’avenir est de devenir l’épouse d’un crapaud, d’un hanneton ou d’une taupe! L’histoire semble s’arrêter abruptement au moment où Poucette prend finalement la décision de s’enfuit avec son amie l’hirondelle. Elle rencontre rapidement un prince fée et l’épouse, ce qui met fin au conte. Je dois dire que je suis restée un peu sur ma faim! J’aurais aimé une Poucette un peu plus volontaire, aventurière et contestataire. Mais, comme il s’agit de l’histoire d’origine, publiée pour la première fois en 1835, on peut comprendre son contexte historique et social.

Malgré cela, ce fut un plaisir de découvrir cette version du conte et cette illustratrice bien intrigante. J’ai beaucoup aimé son style de peinture qui emporte le lecteur dans une atmosphère un peu mystérieuse qui se marie très bien à l’histoire. Je n’ai malheureusement pas pu trouver beaucoup d’information sur ce livre, mais qui sait, vous tomberez peut-être dessus lors de votre prochaine visite à votre bibliothèque!

Poucette, par Andersen et illustré par Elisabeth Nyman, 1991, Milan

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